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5 juillet 2014 6 05 /07 /juillet /2014 22:59

Plusieurs auteurs ont considéré que les inégalités économiques étaient positivement associées avec la croissance. Comme les riches ont une plus faible propension à consommer que les pauvres, le postkeynésien Nicholas Kaldor (1956) considérait les inégalités de revenu comme nécessaires à la croissance, car elles permettent de générer l’épargne nécessaire à l’accumulation du capital. En outre, les inégalités de revenu inciteraient les individus à travailler davantage pour réussir. D’autres considèrent au contraire que la relation entre inégalités et croissance est négative. Certains s’appuient sur l’hypothèse de l’électeur médian pour suggérer que de fortes inégalités appauvrissent l’électeur médian et conduisent celui-ci à exiger une plus lourde fiscalité, or celle-ci se révélerait nocive pour l'offre de travail et l'activité entrepreneuriale. Pourtant il est possible de concevoir que certaines politiques redistributives puissent stimuler la croissance comme les investissements dans l’éducation publique. C’est précisément l’idée qu’avancent Jonathan Ostry, Andrew Berg et Charalambos Tsangarides (2014) dans une récente étude réalisée au service du FMI. En outre, les inégalités génèrent des problèmes de délinquance, d’instabilité sociale et d'autres externalités négatives qui nuisent à l’activité économique. D’autres auteurs soulignent l’imperfection des marchés des capitaux : les plus pauvres n’ont pas accès au crédit, donc ils ne peuvent pas investir dans l’éducation. En l’occurrence, Oded Galor et Omer Moav (2004) ont suggéré que dans les économies modernes, le moteur primordial n’est plus l’accumulation du capital, mais l’accumulation du capital humain, ce qui expliquerait pourquoi la relation entre les inégalités et la croissance aient été initialement positive et soit devenue négative. 

Les études empiriques ne parviennent pas à trouver ce qui pourrait ressembler à une relation systématique entre les inégalités de revenu et la croissance économique. Robert Barro (2000) suggère qu’elle pourrait être négative dans les pays à faible revenu et qu’elle tendrait à être positive dans les pays à haut revenu. Ce résultat pourrait notamment s’expliquer par le fait que les imperfections sur les marchés du crédit soient plus fortes dans les premiers que dans les seconds [Der Weide & Milanovic, 2014]. De leur côté, Abdijit Banerjee et Esther Duflo (2003) suggèrent que la relation pourrait être non linéaire.

Prenant acte de la complexité des liens qui pourraient exister entre les inégalités et la croissance, Roy van Der Weide et Branko Milanovic (2014) évaluent l’impact des inégalités totales, aussi bien que celle des inégalités parmi les plus pauvres et parmi les plus riches, sur les taux de croissance le long de divers centiles de la répartition des revenus. Les auteurs utilisent des données des Etats-Unis couvrant la période entre 1960 et 2010. Leur analyse suggère que les inégalités sont négativement associées avec les taux de croissance subséquents parmi les plus pauvres centiles dans la répartition du revenu et que cette association est positive parmi les centiles les plus élevés. Ils décomposent les inégalités entre, d’un côté, les inégalités parmi les pauvres (en l’occurrence, les 40 % des ménages les plus pauvres) et les riches (en l’occurrence, les 40 % les plus riches). Ils constatent que les inégalités au sommet et les inégalités en bas de la répartition sont négativement associées avec la croissance du revenu réel des pauvres, mais que les inégalités en bas de la répartition sont en outre positivement associées avec la croissance des riches. Ce sont principalement les inégalités au sommet qui contraignent la croissance du revenu des plus pauvres.

Der Weide et Milanovic suggèrent un mécanisme pour expliquer pourquoi les inégalités de revenu parmi les riches ont un impact négatif sur la croissance du revenu des pauvres. En l’occurrence, le « séparatisme social » lié aux fortes inégalités entre riches nourrirait leur désintérêt pour le financement de biens publics qui s’avèrent pourtant déterminants pour la croissance du revenu des pauvres. La segmentation parmi les plus pauvres offre aux riches l’opportunité de les exploiter et de disposer ainsi d’une main-d’œuvre peu coûteuse et malléable. En raison de l’« insécurité sociale » attachée à leur situation, les pauvres ne seraient pas en position pour exiger des hausses salariales. 

 

Références

BANERJEE, Abdijit V., & Esther DUFLO (2003), « Inequality and growth: What can the data say? », in Journal of Economic Growth, vol. 8, n° 3.

BARRO, Robert J. (2000), « Inequality and growth in a panel of countries », in Journal of Economic Growth, vol. 5, n° 1.

DER WEIDE, Roy van, & Branko MILANOVIC (2014), « Inequality is bad for growth of the poor (but not for that of the rich) », Banque Mondiale, policy research working paper, n° 6963.

GALOR, Oded, & Omer MOAV (2006), « From physical capital to human capital accumulation: inequality and the process of development », in Review of Economic Studies, vol. 71, n° 4.

KALDOR, Nicholas (1956), « Alternative theories of distribution », in Review of Economic Studies, vol. 23.

OSTRY, Jonathan, Andrew BERG & Charalambos TSANGARIDES (2014), « Redistribution, inequality, and growth », Fonds Monétaire International, staff discussion note, n° SDN/14/02.

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29 mars 2014 6 29 /03 /mars /2014 10:24

Après avoir été longtemps ignorées, les inégalités économiques reviennent au centre des débats de politique économique. Christine Lagarde, la directrice du FMI, a ainsi indiqué dans son discours prononcé à Tokyo en octobre 2012 que « s’attaquer aux inégalités et assurer une croissance inclusive » constituait l’une des trois étapes importantes de la future économie mondiale. L’OCDE a affirmé ces jours-ci que « des mesures urgentes doivent être prises pour lutter contre la montée des inégalités et les fractures sociales ». 

En effet, les pays développés ont tendance à connaître un creusement des inégalités depuis les années soixante-dix ou, pour reprendre les termes de Thomas Piketty, un véritable « retour du capital ». C’est précisément en observant le 1 % des ménages les plus aisés, le « centile supérieur », que l’on perçoit une telle déformation des richesses. Or, l’accroissement des inégalités économiques aux Etats-Unis est considéré comme l’une des causes de la crise financière mondiale : les ménages pauvres étaient incités à s’endetter pour consommer et accéder à la propriété immobilière, tandis que les ménages aisés tiraient profit de la financiarisation de l’économie et de la libéralisation du système financier. Les inégalités jouent donc un rôle important au cours du cycle d’affaires et leur persistance a pu, non seulement amplifier les répercussions de la crise sur l’économie, mais aussi participer à la faiblesse de la reprise. Les politiques d’austérité budgétaire mises en place dans les pays avancés pour stabiliser leurs ratios d’endettement public ont pu contribuer à accroître les inégalités (comme je l’ai vu ici et ). Or une étude publiée par le FMI a récemment démontré que les inégalités affaiblissaient la croissance économique et que la redistribution des revenus stimulait alors efficacement cette dernière [Berg et alii, 2014]. L’efficacité économique n’est pas incompatible avec l’équité, au contraire. 

Anthony Atkinson et Salvatore Morelli (2014) ont cherché à résumer sur un seul graphique les changements observés sur un siècle dans les inégalités économiques pour chacun des 25 pays suivants : l’Afrique du Sud, l’Allemagne, l’Argentine, l’Australie, le Brésil, le Canada, l’Espagne, les Etats-Unis, la Finlande, la France, l’Inde, l’Indonésie, l’Islande, l’Italie, le Japon, la Malaisie, la Mauritanie, la Nouvelle-Zélande, la Norvège, les Pays-Bas, le Portugal, le Royaume-Uni, Singapour, la Suède et la Suisse. Ces pays couvrent plus d’un tiers de la population mondiale et présentent l’intérêt d’avoir des données sur les inégalités couvrant un siècle.

GRAPHIQUE 1  Les inégalités économiques aux Etats-Unis (en %)

Tony-Atkinson-Salvatore-Morelli-Etats-Unis-inegalites.png

source : Atkinson et Morelli (2014)

Aux Etats-Unis, les rémunérations se sont dispersées ces dernières décennies. En effet, les gains détenus par le décile supérieur représentaient 150 % du revenu médian en 1950 et 244 % en 2012. Le coefficient de Gini pour les revenus bruts a augmenté de 7 points de pourcentage depuis 1980, ce qui suggère un accroissement des inégalités ces dernières années. De 1929 à 1954, les inégalités se sont fortement réduites. La mesure officielle de la pauvreté diminua entre 1948 et les années soixante-dix ; elle fluctue depuis autour d’un niveau constant au gré de la conjoncture. Les parts de revenus détenues par les ménages les plus aisés ont connu une évolution en U, puisqu’elles ont chuté de 1928 aux années soixante-dix, mais elles connaissent depuis un nouvel élargissement. Elles ont plus que doublé depuis le milieu des années soixante-dix. Les parts du patrimoine détenues par les ménages les plus aisés n’ont pas suivi la même évolution, car elles ont diminué jusqu’en 1982, sans pour autant connaître une réelle tendance haussière par la suite. 

GRAPHIQUE 2  Les inégalités économiques en France (en %)

Tony-Atkinson-Salvatore-Morelli-France-inegalites.png

source : Atkinson et Morelli (2014)

En France, les inégalités de revenus, les inégalités de patrimoines et la pauvreté se sont fortement réduites des années soixante aux années quatre-vingt-dix. La dispersion des gains n’a pas présenté de tendance particulière ces dernières décennies. Les inégalités globales ne se sont pas accrues ces dernières années, comme le suggère la relative stabilité du coefficient de Gini depuis les années quatre-vingt-dix. La pauvreté a diminué de 1970 à 2000 et elle reste stable depuis. Les parts de revenu brut des ménages aisés n’ont pas suivi une évolution en forme de U comme elles l’ont connue aux Etats-Unis : elles ont certes diminué de 1916 à 1945, mais elles restent stables depuis la Seconde Guerre mondiale. Ainsi, si les inégalités et la pauvreté ne se sont pas récemment accrues comme elles l’ont fait aux Etats-Unis, elles ont toutefois cessé de refluer. Comme l’a suggéré Camille Landais dans de multiples travaux, une analyse plus fine du centile supérieur pourrait toutefois invalider l’idée d’une stabilité des inégalités en France. 

 

Références

ATKINSON, Anthony B., & Salvatore MORELLI (2014), Chartbook of Economic Inequality – Economic Inequality over the Long Run

BERG, Andrew, Jonathan D. OSTRY, & Charalambos G. TSANGARIDES (2014), « Redistribution, inequality, and growth », FMI, staff discussion note, n° 14/02, février.

PIKETTY, Thomas (2013), Le Capital au XXIe siècle, Seuil.

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28 février 2014 5 28 /02 /février /2014 15:05

La littérature académique a retrouvé un certain intérêt pour la question des inégalités économiques depuis que certains auteurs, suite à l’ouvrage de Raghuram Rajan (2010), ont suggéré que leur creusement multi-décennal ait pu non seulement accroître le risque de crise financière, mais rendu également l’économie plus vulnérable à un tel choc : en raison de la stagnation de leurs revenus, les ménages les plus pauvres aux Etats-Unis se sont endettés, notamment pour acquérir leur logement, mais leur endettement était soutenable tant que les prix immobiliers étaient à la hausse ; la baisse des prix immobiliers amorcée au milieu de l’année 2006 a non seulement poussé le système financier au bord de l’effondrement quelques mois plus tard, mais elle a aussi fini par faire basculer l’économie mondiale dans la plus grave crise économique depuis la Grande Dépression des années trente. Joseph Stiglitz (2012) a décrit de son côté comment les riches ont usé de leur influence pour impulser une déréglementation financière qui leur a certes permis d’accroître leurs gains, mais en fragilisant l'ensemble du système financier. Michael Kumhof et Romain Rancière, deux économistes du FMI, ont modélisé le lien entre inégalités, endettement et instabilité, un travail qu’ils ont récemment actualisé en compagnie de Pablo Winant. D’autres auteurs sont allés plus loin et ont suggéré que le maintien des inégalités a non seulement amplifié la contraction de l’activité, mais qu’il a également ralenti la reprise par la suite. 

Les inégalités n’influencent pas la croissance économique par le seul biais de l’instabilité financière. Dans une analyse réalisée également pour le compte du FMI, Andrew Berg, Jonathan Ostry et Charalambos Tsangarides (2014) ont pris davantage de recul et observé les liens que les inégalités de revenu et la redistribution entretiennent avec la croissance. Pour séparer les effets propres à chaque variable, ils distinguent entre les « inégalités marchandes » (market inequality), qui correspondent aux inégalités dans la répartition primaire des revenus, et les « inégalités nettes » (net inequality), qui désignent les inégalités après redistribution. Partant, ils confirment qu’au cours des trois dernières décennies les inégalités de marché se sont accrues dans les pays de l’OCDE, tandis qu’elles diminuaient dans les pays en développement. L’écart entre les inégalités marchandes et les inégalités nettes est bien plus prononcé dans les pays avancés que dans le monde développé, ce qui reflète le fait que les premiers disposent de plus importants systèmes fiscaux et redistributifs. En outre, parmi les pays de l’OCDE, les pays avec les plus fortes inégalités marchandes tendent à davantage redistribuer : un accroissement donné des inégalités se traduit par une hausse à peu près équivalente de la redistribution, si bien qu’il n’y a globalement pas de corrélation entre les inégalités marchandes et les inégalités nettes. Les inégalités nettes ont cependant augmenté dans les pays avancés car la redistribution n’a pas su totalement contenir l’essor des inégalités marchandes.

Théoriquement, les effets des inégalités sur la croissance sont sujets à controverse. Les inégalités peuvent stimuler la croissance en incitant les agents à innover et à se lancer dans l’entrepreneuriat. Leur creusement entraîne une hausse de l’épargne car les riches consomment une plus faible part de leur revenu. Dans une optique purement néoclassique, cette épargne favorise l’investissement, si bien qu’elle stimule la croissance. Par contre, dans une optique keynésienne, l’épargne pèse sur la croissance en réduisant la demande globale ; elle désincite également les entreprises à investir, car elles investissent en fonction de la demande, ce qui dégrade davantage la demande globale. En outre, les inégalités empêchent les pauvres d’être en meilleur santé et d’être mieux éduqués, donc d'acquérir du capital humain, ce qui ne leur permet pas d’accroître leur productivité ; elles nuisent également à l’investissement en générant de l’instabilité politique et économique ; plus largement, elles effritent la confiance et le capital social nécessaires aux relations marchandes.

En observant les pays développés et en développement, Berg et ses coauteurs constatent qu'un faible niveau d’inégalités nettes est associé à une croissance plus forte et plus durable pour un niveau donné de redistribution, c’est-à-dire finalement à une plus forte efficacité (cf. graphique 1). De fortes inégalités réduisent le taux de croissance moyen et contraignent l’économie à connaître régulièrement de forts ralentissements, si ce n’est contractions, de son activité. Ce serait donc une erreur de considérer la question de la croissance comme indépendante de celle des inégalités (ou de considérer ces dernières comme une condition à la première), ne serait-ce parce que les inégalités affaiblissent la croissance résultante et la rendent insoutenable. Pour les trois auteurs, « les inégalités et l’insoutenabilité de la croissance sont les deux faces de la même pièce ».

GRAPHIQUE 1  Inégalités et croissance économique

FMI--coefficient-de-Gini--inegalites-et-croissance.png

source : Berg et alii (2014)

Toutefois, qu’une plus grande égalité conduise à une croissance plus forte et plus soutenable ne conduit pas en soi à justifier une redistribution des revenus. En l’occurrence, les inégalités peuvent peser sur la croissance économique précisément parce qu’elles amènent les autorités publiques à redistribuer les revenus. En effet, les prélèvements obligatoires et les prestations sociales peuvent réduire l’incitation à travailler et à investir aussi bien chez leurs contributeurs (les riches, les travailleurs en emploi, etc.) que chez leurs bénéficiaires (les pauvres, les chômeurs, les inactifs, etc.). Certains, comme Arthur Okun, ont ainsi suggéré un arbitrage entre équité et efficacité (c’est-à-dire la production totale produite à partir d’une quantité donnée de ressources) : il n'est pas possible d'atteindre les deux simultanément. La redistribution serait en quelque sorte vouée à l’échec, car elle réduirait le revenu total généré par l’économie. Bref, le remède serait pire que le mal.

D'une autre côté, on peut également envisager que la redistribution puisse stimuler la croissance économique. L’assurance sociale incite les agents à investir et à se lancer dans l’entrepreneuriat précisément parce qu’il existe un « filet de sécurité » auquel ils peuvent se rattacher si leurs investissements se sont révélés infructueux. L’assistance sociale offre aux plus pauvres des ressources pour se lancer dans de telles activités et accumuler du capital humain (en améliorant leur santé et leur éducation), ce qui leur permet d’accroître leur productivité. Certaines mesures (non strictement redistributives) promeuvent à la fois l’équité et l’efficacité économique. C’est notamment le cas de la taxation des activités qui sont entreprises par les plus riches et qui sont sources d’externalités négatives pour le reste de la société, comme les prises de risque excessives sur les marchés financiers ; c’est également le cas des dépenses en infrastructures publiques et en éducation qui sont financées par des impôts progressifs et qui bénéficient à l’ensemble de la société en générant des externalités positives. 

GRAPHIQUE 2  Redistribution et croissance économique

FMI--redistribution-et-croissance.png

source : Berg et alii (2014)

L'analyse des données reccueillies par Berg et ses coauteurs leur suggère une faible relation entre la redistribution et la croissance subséquente du revenu par tête (cf. graphique 2). En soi, la redistribution n’a généralement qu’un effet bénin sur l’activité économique. Des effets négatifs directs sur la croissance n'apparaissent que dans des cas extrêmes. Or, la redistribution a aussi un effet plus indirect sur la croissance qui, lui, est positif : elle conduit à une baisse des inégalités et celle-ci se traduit par une croissance plus forte et plus durable. Au final, si l’on combine l’effet direct (négatif) et l’effet indirect (positif) de la redistribution, cette dernière apparaît favorable à la croissance économique. Cette analyse empirique suggère à ses auteurs qu’il n’y a pas d’arbitrage significatif entre une réduction à travers la redistribution et l’efficacité économique. 

Cette étude suggère que les divers plans d’austérité budgétaire menés ces dernières années ont non seulement accru les inégalités, mais aussi nui à la soutenabilité de la croissance. Plusieurs économistes du FMI ont déjà suggéré que la politique budgétaire joue un rôle dans la réduction des inégalités et que l'austérité budgétaire tend par conséquent à les creuser, notamment en aggravant le chômage à long terme. Plus largement, les nouvelles estimations du multiplicateur budgétaire publiées par l’institution de Washington ont également suggéré que les consolidations budgétaires ont eu de biens plus dommageables répercussions sur l’activité qu’attendu. 

 

Références

BERG, Andrew G., & Jonathan D. OSTRY (2011), « Equality and efficiency. Is there a trade-off between the two or do they go hand in hand? », in Finance & Development, vol. 48, n° 3, septembre. Traduction française, « Égalité et efficience. Faut-il arbitrer entre les deux ou vont-elles de pair? », in Finances & Développement, vol. 48, n° 3, septembre.

BERG, Andrew G., & Jonathan D. OSTRY (2014), « Treating Inequality with redistribution: Is the cure worse than the disease? », in iMFdirect (blog), 26 février. 

BERG, Andrew, Jonathan D. OSTRY, & Charalambos G. TSANGARIDES (2014), « Redistribution, inequality, and growth », staff discussion note, n° 14/02, février.

KUMHOF, Michael, & Romain RANCIÈRE (2010), « Inequality, leverage and crises », Fonds monétaire international, working paper, n° 10/268.

KUMHOF, Michael, Romain RANCIÈRE & Pablo WINANT (2013), « Inequality, leverage and crises: The case of endogenous default », Fonds monétaire international, working paper, n° 13/249, 17 décembre.

OKUN, Arthur M. (1975), Equality and Efficiency: the Big Trade-Off.

RAJAN, Raghuram (2010), Fault Lines: How Hidden Fractures Still Threaten the World Economy.

STIGLITZ, Joseph (2012), The Price of Inequality: How Today's Divided Society Endangers Our Future. Traduction française, Le Prix de l’inégalité.

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